Washington sollicite le soutien de Libreville au sein de cette instance de décisions de l’Organisation des Nations unies.
Arrivée à Libreville hier jeudi, Linda Thomas-Greenfield s’est entretenue avec les hommes et les hommes des médias au cours d’une conférence de presse donnée à l’ambassade des Etats-Unis. La représentante américaine à l’Organisation des Nations unies (ONU) a laissé entendre que son pays envisage renforcer sa coopération avec le Gabon. Mais, Washington souhaiterait davantage bénéficier du soutien de Libreville au sein du Conseil de sécurité. Une instance décisionnelle constituée des Etats-Unis, de la France, de la Chine, de la Russie et de la Grande Bretagne qui disposent d’un droit de veto.
En tant que membre non-permanent pour deux ans dès le 1er janvier 2022 aux côtés du Ghana et du Kenya pour ce qui est du groupe africain, la voix du Gabon devra peser dans la prise de décisions. D’autres domaines, à l’instar du changement climatique, de la lutte contre la Covid-19 et de la sécurité dans le monde font également des axes de cette coopération.