Sur un total d’environ 1000 accoucheuses dans un pays de plus de 2 millions d’habitants, dont une majorité de femmes, l’Ordre national des sages-femmes du Gabon (ONSFG) n’en compte que 700 officiellement enregistrées comme tel au ministère de la Santé.
Créé il y a quelques mois, entre autres, pour assurer la promotion de la profession et la défense des intérêts moraux et professionnels des accoucheuses, l’Ordre national des sages-femmes du Gabon tient sa première mission : rendre le métier attrayant et susciter de nouvelles vocations chez les jeunes. Pour ce faire, sa présidente élue cette année et officiellement installée la semaine dernière, Rachel Mboumba ép. Ibinga Koula devrait multiplier les sorties à Libreville et à l’intérieur du pays. Selon elle, le Gabon compte encore trop peu de sages-femmes.
Avec une population estimée par la Banque mondiale (2020) à 2,2 millions d’habitants, dont une majorité de femmes, le Gabon ne compterait que 1000 sages-femmes environ en 2021, selon l’ONSFG. Environ 700 d’entre elles sont officiellement enregistrées au ministère de la Santé. Lors de son installation officielle par le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le 20 octobre 2021, la présidente de l’ONSFG a reconnu «un véritable déficit» en termes d’effectif dans le pays.
Pour sa part, le patron de la tutelle a également relevé un déficit de compétences dans la profession au Gabon. Il a donc invité l’ordre à réguler cette profession sur le plan national notamment en matière de formation basée sur le système LMD (Licence-Master-Doctorat).