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Délestage électrique: la SEEG refait des siennes
Publié le mardi 26 octobre 2021  |  Gabon Media Time
La
© Autre presse par DR
La promptitude des équipes techniques SEEG a permis la réparation, et de réalimenter ses clients
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Alors que les habitants du Grand Libreville pensaient avoir laissé derrière eux la problématique des coupures intempestives, les derniers événements ont vite fait de les ramener à la réalité. En effet, après le délestage enregistré le 15 octobre dernier, plusieurs quartiers de la capitale et ses environs étaient plongés dans le noir ce dimanche 24 octobre 2021. Exacerbant les frustrations envers l’unique société d’énergie du pays.

Chaleur, moustique et insécurité, voilà la dure réalité qui s’est offerte aux populations du Grand Libreville ce dimanche 24 octobre au soir. Privés d’électricité sans qu’aucune explication n’ait été donnée par la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), unique entité en charge de l’énergie dans le pays, les populations du Grand Libreville ont vécu une nuit noire dans tous les sens du terme.

En effet, entre inconfort et incommodité grâce à « Dame SEEG » qui revendique pourtant en 2020, un chiffre d’affaires de 229 milliards de FCFA, les populations du Grand Libreville ont donc dû faire face à un nouveau délestage. Une nouvelle « avarie » après celle du 15 octobre dernier, indigne du pays le plus riche du continent africain en termes de PIB/habitant.

Loin d’être sans conséquences pour les activités professionnelles notamment des boulangers dont l’activité a été fortement impactée cette nuit, et même domestiques, ces « va et vient » d’énergie électrique renforcent dès lors l’idée de création d’un opérateur concurrent. Etant donné que la SEEG, en dépit de son monopole, peine toujours à satisfaire la demande malgré son plan à 10 milliards de FCFA lancé récemment.

Au final, en dépit des 177 milliards générés par la seule facture d’électricité en 2020, principalement liée à la hausse constante du prix constaté, la SEEG multiplie les dérives autoritaires voire coercitives. Une situation qui a par ailleurs un impact non négligeable sur l’activité des structures hospitalières, ou en « l’absence de groupes de relais ou ampoules rechargeables » afflige le bon déroulé des opérations.

Vivement que le ministère en charge de l’énergie d’Alain Claude Bilie By Nze, prenne la mesure d’une situation devenue au fil des ans, totalement et curieusement invivable, alors même que la société mise en cause, n’hésite pas à affecter 44,1 milliards de FCFA à sa masse salariale contre 23,6 milliards de FCFA aux investissements (en baisse de plus de 50% par rapport à 2019).
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