Un courrier daté de ce jeudi 21 octobre et adressé à la Présidence de la République, dont La Libreville a pu avoir accès, confirme la réintégration du Gabon à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives. Pour le pays, qui en avait été exclu il y a huit ans, c’est une sacrée revanche.
« Je suis heureuse de vous informer que le Conseil d’administration de l’ITIE a agréé à la demande de candidature de votre gouvernement et a admis le Gabon comme pays membre de l’ITIE à compter d’aujourd’hui, le 21 octobre 2021 », indique Helen Clark, la présidente de l’ITIE, dans son courrier.
Cette décision vient, selon Mme Clark, récompenser « le travail préparatoire considérable que le Gabon a accompli » en matière de transparence et de bonne gouvernance en lien avec la gestion des secteurs pétroliers et miniers. Un domaine dont s’est tout particulièrement occupé ces deux dernières années l’ex-coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin.
Rôle clé de Noureddin Bongo Valentin
« Ce retour témoigne de la volonté forte du Gabon d’informer les populations de la répartition des ressources naturelles de rassurer les partenaires internationaux de la gestion transparente des matières premières au niveau du secteur extractif et bien évidemment l’allocation des ressources et des revenus qui en découlent », explique une source au sein de la Présidence qui confirme le « rôle clé » de M. Bongo Valentin dans ce dossier.
Pour le Gabon, c’est une sacrée revanche. Le pays avait été exclu de l’ITIE en 2013 pour ne pas avoir produit ses rapports sur ses revenus miniers et pétroliers. « Ça ne se produira plus », promet-on du côté de la Présidence. Tant le climat au sommet de l’Etat a, depuis, radicalement changé, on est porté de le croire.