Pour permettre aux PME gabonaises d’accéder à des moyens de financement jugés plus souples et plus adaptés au contexte de crise actuel, la Banque mondiale, en partenariat avec d’autres établissements bancaires de la place, propose au gouvernement la possibilité pour ces entreprises de contracter des «crédits-bails»
Sept ans après un premier essai réalisé par Finatra, la filiale du groupe bancaire BGFIBank, la Banque mondiale et ses partenaires lance au Gabon une initiative qui devrait s’élargir à plusieurs pays du continent africain dans les prochains mois : «le crédit-bail». Censé être profitable aux entreprises ne souhaitant pas recourir à l’emprunt bancaire, il s’agit d’un moyen de financement qui vient en soutien à ceux existant déjà sur le marché national. Celui-ci est dédié particulièrement aux PME locales, explique Alice Ouedraogo, qui a présenté mardi 19 octobre le projet au ministre du Commerce, des PME et PMI, Hugues Mbadinga Madiya.
Mais pour l’heure, la Représentante de la Banque mondiale au Gabon a indiqué que le lancement effectif de cette initiative est conditionné par l’approbation du gouvernement et celui du Parlement. D’autant que ce mécanisme de financement peut être complexe en amont.
Le «crédit-bail» permet aux entreprises qui ne souhaitent pas faire appel à l’emprunt bancaire de financer leurs équipements sans faire d’apport. Il peut donc s’agir d’une solution de financement du matériel ou de véhicules pour les PME sur la base d’un contrat de location d’une durée déterminée passé entre une entreprise industrielle ou commerciale et une banque ou un établissement spécialisé.