Alors qu’elles déplorent une perte de 70% de leur chiffre d’affaires depuis le début de la crise sanitaire et l’annonce des premières restrictions, les agences de transport terrestre du Gabon n’entendent plus financer elles-mêmes les kits de désinfection des mains et les appareils de prise de température à leurs sièges. Leur syndicat appelle le Copil à s’en charger désormais.
Les agences de transport terrestre du Gabon disent avoir consenti trop de dépenses depuis le début de la crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus. Motivées par les amendes reçues par plusieurs d’entre elles pour non-respect des mesures édictées par le gouvernement, ces derniers mois, assurent-elles, des opérations de désinfection des véhicules et de leurs différents sièges à Libreville et à l’intérieur du pays ont régulièrement été effectuées tous les 15 jours.
Seulement, au bout de plusieurs mois, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) crie à l’asphyxie. D’autant plus que toutes ces mesures de précaution sont à la charge des agences qui ont dû, chacune, embaucher un agent sur leurs différents sites pour faire appliquer le gel hydroalcoolique, prendre la température et contrôler le port du masque. Elles appellent les autorités sanitaires à s’en occuper désormais pour les alléger.
«Nos fonds propres ont baissé de plus de 70% depuis mars 2020. Aussi, souhaitons-nous que soit érigé un check-point Copil dans les grandes agences, le retour au nombre conventionnel de places de passagers sous présentation de test PCR et/ou de carnet de vaccination contre le Covid-19», propose Jean Robert Menié, président du Syltteg.