Alors que la reprise des activités académiques dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire a sonné, les élèves sont confrontés à d’énormes difficultés. Au nombre de celles-ci, l’absence d’un dispositif spécial d’accès aux transports publics pour les apprenants est devenu un véritable handicap pour les milliers de jeunes qui chaque matin se rendent dans différentes structures scolaires.
Alors que la gratuité des transports publics avait été prise dans le cadre de la riposte contre le covid-19, son arrêt a causé bien des soucis aux apprenants en cette rentrée scolaire. D’autant plus qu’aucune annonce n’a été faite dans le sens du prolongement de cette mesure. Entre affluence des personnes se rendant sur leurs lieux de travail et élèves, trouver un taxi devient une tâche ardue.
Et ce alors même que le contexte sanitaire ne semble pas s’attendrir avec notamment l’avènement de nouveaux variants et d’une troisième vague de contaminations au covid-19. Ainsi, chaque matin une véritable marée humaine est perceptible dans les grands carrefours. Une situation qui cause moult soucis, notamment les rassemblements. Lesquels peuvent être de véritables clusters de contamination du covid-19 surtout avec l’avènement du variant Delta en terre gabonaise.
A l’aube de cette nouvelle année, les apprenants ne comprennent pas la disparition de cette mesure d’accompagnement. « Contrairement à ce qui se passait l’année dernière, les bus spéciaux pour les élèves ont disparu. On les partage maintenant avec tout le monde et ça fait souvent en sorte qu’on soit collé parce que tout le monde veut aller à l’école ou au travail. Mais les gens du lycée d’État disent qu’ils ont encore des bus pour les élèves. Mais chez nous, il n’y a plus rien » a déclaré un élève du lycée Bessieux.
Il serait donc opportun pour le gouvernement, en l’occurrence le ministre de l’Éducation nationale, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda et son collègue des Transports Brice Paillat, de mettre en place un dispositif spécial pour les élèves. Gageons que cette énième interpellation sera l’occasion pour l’État de procéder au retour de la gratuité des transports publics pour les apprenants. Dispositif qui avait joué un rôle important dans le cloisonnement des cas contacts covid-19.