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Démission au PDS : Séraphin Ndaot traite Louis Ingongui d’instable et vénal
Publié le samedi 9 octobre 2021  |  Gabon Review
Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS)
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Militant instable et vénal. C’est ainsi que Séraphin Ndaot qualifie Louis Ingongui le démissionnaire du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) dont il est le président. Après 8 ans de collaboration, le président du PDS ne semble reconnaître aucun mérite à celui qui a pourtant été son directeur de cabinet au Conseil national de la démocratie (CND) où il est également le président, en plus d’avoir occupé la fonction de secrétaire général du PDS.

Démissionnaire du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) de Séraphin Ndaot Rembogo, Louis Ingongui ne manque pas du tout à ses anciens frères d’armes et particulièrement au président de ce parti dont il a été l’un des plus proches collaborateurs, aussi bien en qualité de secrétaire général du PDS qu’en qualité de directeur de cabinet du Conseil national de la démocratie (CND) dont le président n’est autre que le président du PDS. Dans les colonnes du journal L’Union, après sa démission, Séraphin Ndaot a décrit «un militant instable de tous les partis».

Ce d’autant plus qu’avant d’atterrir au PDS, Louis Ingongui a été militant du Parti démocratique gabonais (PDG), du Centre des libéraux réformateurs (CLR), de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD), et co-fondateur du Fundu un parti qui a disparu depuis lors. Sans regretter son départ, Séraphin Ndaot lui souhaite d’ailleurs «un peu plus de stabilité dans le parti qui va l’accueillir». Il assure que des sanctions pesaient sur la tête du démissionnaire au point qu’«il a préféré prendre les devants et faire cette démission spectaculaire». La prise de ces sanctions devait, entre autres, se justifier par la tenue de propos indignes lors d’une affaire de perdiem pour une commission mise en place par le président du PDS.

Ingongui le cupide ?

«Il a vociféré publiquement. Malgré l’intervention des cadres du parti pour lui faire entendre raison, il est sorti violemment en claquant la porte», a expliqué Séraphin Ndaot. Décrivant tout aussi une personne vénale, il assure que «ce comportement indigne n’était plus compatible avec la fonction de secrétaire général qu’il exerçait». De même, avec d’autres cadres du CND, explique le président de cette institution, Louis Ingongui avait entrepris des démarches pour le règlement de 5 années d’arriérés de salaire. «Ingongui avait demandé 100 millions de francs et comme la procédure est en train d’aboutir, il a préféré partir pour ne pas avoir à se soumettre aux dispositions du parti qui exigent des cadre le paiement des cotisations», a commenté Séraphin Ndaot.

S’il reconnaît à Louis Ingongui sa qualité d’intellectuel, il la démonte cependant en soulignant qu’en 8 ans de militantisme au sein du PDS, «il n’a pas pu former une cellule de 10 personnes». Le président du PDS parle en plus, d’«un bilan corroboré par le fiasco de sa participation aux dernières législatives et locales où il n’a obtenu que 55 voix sur 4 667 suffrages exprimés». Dans la peau d’un homme sans doute exécré, le président du PDS décrit en clair le parcours politique d’un collaborateur qui n’aurait servi à rien.
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