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Accusations d’agressions sexuelles contre les troupes gabonaises en Centrafrique : L’enquête en cours démontre que le dossier est totalement vide, confirme Jessye Ella Ekogha
Publié le vendredi 8 octobre 2021  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Des casques bleus de la Minusca
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A l’occasion d’un point de presse très éclairant ce jeudi 7 octobre, le porte-parole du président Ali Bongo Ondimba est revenu sur les accusations d’agressions sexuelles qui ont servi de prétexte au renvoi le mois dernier des troupes gabonaises de RCA après 25 ans de présence ininterrompue. Les précisions qu’il a apporté ajoute un peu plus aux interrogations sur les réelles motivations de l’ONU dans ce dossier. Extrait.

« Dès la diffusion du communiqué des Nations unies sur le retrait des troupes gabonaises au sein de la Minusca (le 23 septembre, NDLR), avant même notification officielle de cette décision, le chef de l’Etat a donné des consignes claires pour envoyer une mission d’enquêteurs sur place.

Ces missions se sont rendues deux fois à Bangui. Aujourd’hui, un pré-rapport a été établi. De ce pré-rapport, il ressort une chose. Sur les allégations d’agressions sexuelles présumées, l’ONU et les équipes sur place n’ont été en mesure de ne présenter qu’une seule personne. Cette personne est une jeune dame de vingt ans qui aurait une relation consentie avec un membre du contingent gabonais. De cette relation consentie est né un jeune enfant.

Aujourd’hui, cette jeune dame demande une aide, une sorte de pension alimentaire, pour qu’elle puisse élever cette enfant. Des investigations sont en cours pour vérifier les liens de paternité.

On est donc loin, très loin d’accusations sexuelles généralisées, comme certains l’ont laissé pensé. Et sur les cinq accusations d’agressions sexuelles qui ont été formellement faites, à ce jour aucun témoin ne s’est présenté auprès de la commission d’enquête mise en place par le Gabon, qui est composée d’officiers qui travaillent en relation très étroite avec l’ONU et les autorités centrafricaines, en lien avec les ONG sur place.

Suite à cette pré-enquête, une mission est encore sur le terrain. Mais à ce jour, les choses sont très claires : aucune des accusations d’agressions sexuelles qui ont été portées ne sont fondées.

Je tiens toutefois a rappeler que si des faits étaient avérés, il y aura bien évidemment une saisine de la Justice et les coupables seraient sanctionnés conformément à la loi.

Reste qu’il ne faut pas réduire l’engagement du Gabon, qui remonte à 25 ans, à ces allégations qui tendent à être invalidées par les constatations sur place. »

Ces révélations troublantes, faites par le porte-parole de la Présidence gabonaise, renforcent un peu plus les interrogations, déjà pressantes, sur les motivations réelles qui ont conduit au départ précipité des troupes gabonaises de RCA. Pour nombre d’observateurs, ces raisons auraient des motivations d’ordre géopolitique et seraient davantage à rechercher du côté des bonnes relations entre Libreville et Moscou, ou encore de l’adhésion à venir du Gabon au Commonwealth.
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