Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, Opposition), Alexandre Barro Chambrier, a animé une conférence de presse ce jeudi 7 octobre à Libreville, au cours de laquelle, il s’est exprimé sur sa récente tournée dans le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo. En plus de la situation socioéconomique et sanitaire du pays, tout en réitérant la volonté de sa famille politique à amener l’alternance au sommet de la nation.
Marquant la reprise officielle des activités du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), la conférence de presse, tenue ce jeudi 7 octobre par Alexandre Barro Chambrier, a été l’occasion pour ce dernier de s’exprimer sur certaines questions d’actualité nationale du moment, notamment sur les plans politique, socioéconomique et sanitaire.
Ouvrant son discours, avec les enseignements tirés au terme de sa récente tournée politique dans la province du Haut-Ogooué, et celle de l’Ogooué Ivindo du 17 au 31 août dernier, Alexandre Barro Chambrier s’est félicité du succès de cette initiative. Car, cette tournée politique lui a permis d’aller échanger directement avec ses populations. Il a tout de même regretté les incidents intervenus lors de la première étape.
«Je crois pouvoir dire que dans l’ensemble, mon message d’espoir a été bien accueilli et la tournée, quant à elle, s’est bien déroulée, hormis les actes isolés survenus à Okondja et Léconi, perpétrés par une poignée de marginaux instrumentalisés par des «hommes politiques» sans foi ni loi », a-t-il déclaré, rappelant que «la province du Haut-Ogooué fait partie intégrante du Gabon, et qu’elle ne constitue nullement le pré-carré, la chasse gardée d’une personne, d’un clan».
Revenant sur les ordonnances adoptées lors du conseil des ministres du 13 septembre dernier. Au sujet notamment des conditions d’éligibilité à la présidence de la République, qui requièrent aux potentiels candidats de résider sur le territoire national au moins six mois par an au cours des deux dernières années précédant l’élection présidentielle, le conférencier a dit y voir «une manœuvre destinée à barrer la route à certains candidats». Appelant au passage toutes les forces politiques de la nation à un sursaut national, ce, afin qu’à deux ans du scrutin présidentiel, des conditions d’organisation d’un scrutin apaisé soient recherchées.
Au sujet de la situation économique et sociale nationale, l’ancien cadre du Fonds monétaire international (FMI) a dénoncé les contres performances économiques du pays, davantage accentuées par la crise sanitaire mondiale actuelle. En plus du niveau de dégradation de son réseau routier, de son système sanitaire et scolaire, de l’insalubrité, et des difficultés d’accès à une potable et à l’énergie à travers le territoire.
Inquiet devant la monté inquiétante du coronavirus au Gabon, ce malgré les sommes importantes mobilisés et les mesures prises jusqu’ici dans cette lutte par l’exécutif, Alexandre Barro Chambrier a invité ses compatriotes à se faire vacciner. Et aux autorités, de changer de stratégie dans cette lutte, tout en insistant sur la pédagogie et le caractère volontaire de la vaccination. De même, il a de nouveau exprimé sa gêne face aux conditions d’études des apprenants, et de leurs enseignants.
Mettant à profit la tribune et la présence des hommes de média, Alexandre Barro Chambrier a renouvelé son engagement dans son combat pour l’alternance au Gabon.