Après 8 ans passé au sein du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), formation politique de l’opposition « modérée » dirigée par Me Séraphin Ndaot Rembogo, Louis Ingongui a annoncé le 1er octobre dernier sa démission du poste de Secrétaire général du PDS et de ses fonctions de Directeur de cabinet du président du Conseil national de la démocratie (CND) pour, dit-il, préserver sa dignité.
« J’ai une dignité, je tiens à ce qu’elle soit respectée. C’est à dire, lorsque nous collaborons, le respect doit être réciproque. Il ne faudrait pas que la hiérarchie manque du respect à certains. Quand il y a un problème, on se retrouve, on discute », a-t-il expliqué pour justifier sa double démission.
« Il y a eu manque de respect vis-à-vis de ma personne. Le président du parti ne m’a pas respecté. Je n’étais pas disposé à quitter le parti mais au regard des conditions qui m’étaient réservées, je me suis vu obligé de me retirer. Vous savez combien je me suis investi. A un certain moment, je crois que les gens doivent être reconnaissants. J’ai quand même été une cheville ouvrière au sein de ce parti », a-t-il poursuivi ajoutant que désormais, il se met à la disposition du chef de l’Etat pour servir le pays.
Ce départ n’est pas le tout premier au sein du PDS de Me Séraphin Ndaot Rembogo actuel président du Conseil national de la démocratie (CND). Plusieurs autres cadres ont claqué la porte de manière fracassante généralement pour les mêmes problèmes humeur. Le PDS siège actuellement au gouvernement par le biais de la fille du président du parti, Carmen Ndaot.