Dans une interview publiée ce 30 septembre par l’agence Africapresse.paris, Carmen Ndaot, le ministre de la Promotion des Investissements du Gabon, annonce la construction de 5 nouvelles zones économiques spéciales (ZES) dans le pays après Nkok et Ikolo.
« Cinq autres zones économiques spéciales dédiées au développement de l’agriculture sont actuellement en construction », a déclaré le membre du gouvernement. Elle ne révèle pas où sont installées ces nouvelles ZES, mais elle précise : « ces zones sont des plateformes précisément dotées d’infrastructures pensées pour faciliter les activités industrielles. Ces atouts qu’offrent ces zones économiques ont abouti au grand succès de Nkok dans le secteur du bois, mais aussi des meilleurs parcs industriels en Afrique centrale. Les ZES sont aujourd’hui un modèle qui, nous l’espérons, fera école ».
A en croire Carmen Ndaot, les zones spéciales gabonaises sont propices à accueillir les acteurs économiques européens. A cet effet, déclare-t-elle, le pays a d’ailleurs développé une forte coopération avec l’Union européenne dans plusieurs domaines d’activité, comme la pêche, l’environnement, etc.
Concernant les zones économiques, les attentes des autorités se résument à un triple défi : contribuer à l’accélération du développement industriel par la valorisation des ressources locales ; favoriser le transfert de technologies ; assurer un effet d’entraînement sur le reste de l’économie avec la création d’emplois inscrits dans un processus de développement durable.
Cette annonce du ministre de la Promotion des investissements intervient dans un contexte où la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), gérée par Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), vient d’obtenir la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone.
Avec cette certification de la SGS, leader suisse de la certification, la GSEZ du Gabon devient la toute première zone économique industrielle dans le monde reconnu comme faible émetteur de carbone.