Selon les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), chaque année, sur les 80 millions de grossesses non désirées, 1/4 se terminerait par des avortements de fortune dans des conditions d’hygiène et de sécurité précaires, entraînant ainsi près de 70 000 décès.
La commémoration de la Journée mondiale de la contraception, ce dimanche 26 septembre, donne l’occasion d’aborder la question relative aux différentes méthodes de régulation des naissances existantes en matière de santé sexuelle et reproductive.
Cette journée s’adresse avant tout aux plus jeunes. Selon l’organisation mondiale de la santé, 1/4 des jeunes, dont l’âge varie entre 15 et 24 ans, pratiqueraient leur première relation sexuelle sans contraception.
Au Gabon, le taux de contraception demeure relativement faible et se situe seulement à 33.6%. Le taux de natalité parmi les adolescentes connaît une baisse continue au Gabon.
Pour réguler les naissances, les couples ont recours aux moyens contraceptifs notamment le préservatif, le stérilet, un dispositif introduit dans l’utérus, l’injection d’une hormone contraceptive. Mais également la pilule anticonceptionnelle, le timbre contraceptif, qui libère des hormones contraceptives absorbées par la peau, l’anneau contraceptif (ou vaginal).