Annoncé en grande pompe, le plan de régularisation progressif des situations administratives des agents publics semble marquer le pas. C’est ce qui ressort de la dernière séance de restitution tenue le mardi 15 septembre dernier, entre le directeur général de la Fonction publique, Edouard Mfoula Mbome et les partenaires sociaux, rapporte notre confrère Agence Gabonaise de presse (AGP).
C’est le mardi 15 septembre 2021 que le Directeur général de la Fonction publique s’est entretenu avec les partenaires sociaux pour faire le point sur l’avancement du plan de régularisation progressif des situations administratives des agents de l’Etat. Initiée par le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, cette rencontre visait essentiellement à dresser le bilan à mi-parcours de l’exécution dudit plan.
En effet, découlant des recommandations du dernier Forum de la Fonction publique, ce Plan de régularisation des situations administratives des agents de l’Etat et qui concerne essentiellement le recrutement des diplômés des écoles nationales, des pré-salariés de tous les secteurs de l’administration gabonaise et des reclassements après stage, peine à se mettre en branle. Une situation qui inquiète les partenaires sociaux.
Ainsi, alors même que les attentes étaient grandes chez les agents en voie d’intégration, il semble que cette procédure va au pas de tortue. « A ce jour, le taux d’exécution moyen de ce plan est de 46% et les équipes travaillent d’arrache-pied pour répondre aux exigences des plus hautes autorités », a tout de même indiqué Edouard Mfoula Mbome. Une sorte d’aveu d’impuissance à peine voilée.
Sinon, comment comprendre qu’avec des audits qui ont révélé le besoin croissant de combler les écarts dans la gestion des personnels de la Fonction publique, la régularisation aille à petits trots ? Pour sa part, le Directeur général de ladite administration s’est montré rassurant quant à une suite favorable. « Tout ce qui est contenu comme conclusion de la Fonction publique est l’émanation des deux parties », a-t-il conclu. Gageons que les partenaires sociaux maintiendront un droit de regard sur ce plan.