Suite au retrait annoncé du contingent de 450 casques bleus gabonais de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine (RCA) sous conduite africaine (Minusca), Alain-Claude Bilie By Nze, a réagi, dans la nuit du 15 septembre sur compte twitter officiel.
« Soutien total aux forces de défense de notre pays qui méritent autre chose que l’opprobre, après deux décennies passées à défendre la sécurité des populations et des institutions de la RCA », a déclaré le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques. Et d’ajouter : « La faute de quelques-uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous ».
"Soutien total aux forces de défense de notre pays qui méritent autre chose que l’opprobre, après deux décennies passées à défendre la sécurité des populations et des institutions de la RCA. La faute de quelques uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous." — Bilie-By-Nze (@BilieByNze) September 15, 2021
Le retrait du contingent gabonais de la Minusca a été annoncé le même jour par son collègue de la Défense, Michaël Moussa Adamo, qui a annonce également avoir ouvert une enquête. « Suite aux nombreux cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations unies ont décidé du retrait du contingent gabonais de la Minusca », apprend-on du ministre de la Défense.
Selon le membre du gouvernement, ces faits « d’une particulière gravité », contraires à l’éthique militaire et à l’honneur des armées, commis par certains éléments des bataillons gabonais N°6 et N°7 de la Minusca, ont été rapportés ces dernières semaines au ministère gabonais de la Défense. Ce n’est pas la première fois que les casques bleus présents en RCA sont accusés d’abus sexuels. Les soldats français et congolais ont déjà également déjà été accusés pour des faits similaires.