Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gabon : Paul Mba Abessole, «Si nous ne dénonçons pas les travers présents, ils nous rattraperont»
Publié le jeudi 16 septembre 2021  |  Gabon Review
En
© Gabon Review par DR
En retraite politique, Paul Mba Abessole va se consacrer à l’écriture
Comment


Après les échauffourées du Haut-Ogooué, particulièrement à Okondja, lors du séjour du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, et l’incendie de la maison de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, l’ancien Vice-premier ministre Paul Mba Abessole a publié une tribune dans laquelle il indique que «ce que nous n’avons pas fait hier nous rattrape aujourd’hui ; ce que nous ne faisons pas aujourd’hui nous rattrape demain». Pour lui, «ce qu’il s’est passé à Okondja n’est pas nouveau».

Dans une tribune passée presqu’inaperçue au lendemain des événements malheureux d’Okondja relatifs à l’agression du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, et à l’incendie de la maison de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, ancien Conseiller d’Omar et d’Ali Bongo Ondimba, l’opposant de premier plan au président Omar Bongo durant les années 1990, Paul Mba Abessole n’est pas surpris.

Dans ce post daté du 29 août 2021, il laisse entendre que «nous devons enseigner aujourd’hui à nos enfants ce que nous voudrions qu’ils soient demain». «Ce que nous n’avons pas fait hier nous rattrape aujourd’hui ; ce que nous ne faisons pas aujourd’hui nous rattrape demain. Ce qu’il s’est passé à Okondja n’est pas nouveau», a-t-il fait savoir, tout en relevant qu’il a lui-même été plusieurs fois victime «des comportements analogues».

L’ancien dirigeant du Rassemblement national des bûcherons (RNB) puis du Rassemblement pour le Gabon (RPG), cite les villes de Franceville, Mouila, Dibwangui, Lebamba, Moabi, Tchibanga, Oyem et Bitam, comme des localités où il été victime de ces comportements, «au grand silence de tout le monde». Il prend le soin d’indiquer que face à ses «souffrances», «personne n’avait réagi pour dire que le Gabon était un et indivisible et que chaque Gabonais pouvait librement émettre son point de vue politique partout au Gabon, à condition de le faire en dehors de toute forme de violence». «Pas plus à cette époque que maintenant, on n’a enregistré une réaction d’une autorité politique : ministre, gouverneur, député, préfet, sous-préfet», regrette-t-il.

Ancien maire de Libreville avant sa participation à plusieurs gouvernements, la plupart du temps en tant que Vice-premier ministre, Paul Mba Abessole conclut par ce propos : «ce que nous avons vécu en 1990, en 1993 et en 1998 de négatif, si nous ne l’avons pas dénoncé, nous rattrapera, cette fois-ci». «Si nous ne dénonçons pas les travers présents, ils nous rattraperont dans quelques années. Indiquons clairement à nos enfants aujourd’hui ce que nous voudrions qu’ils soient. Tu veux la paix, prépare-la dès cet instant», a-t-prévenu.
Commentaires

Dans le sous-dossier