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Régularisation des situations administratives : Le Plan d’action 2020-2021 exécuté à 46%
Publié le jeudi 16 septembre 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Forum de la Fonction publique : 1044 situations administratives régularisées
Adopté en Conseil des ministres le 20 novembre dernier, le plan d’action 2020 – 2021 axé sur la mise en œuvre de 31 propositions parmi les 144 recommandations répertoriées dans le rapport du Forum de la Fonction publique a commencé à livrer ses premiers résultats, en termes de réalisation. L’annonce a été faite le 21 janvier par la secrétaire générale du ministère de la Fonction publique, Habiba Issa Epse Yanga, au cours d’une rencontre avec les partenaires sociaux, membres du Comité de pilotage du Forum de la Fonction publique.
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Découlant des recommandations du Forum de la Fonction publique, le Plan d’action 2020-2021 relatif au recrutement des diplômés des écoles nationales, des pré-salariés de tous les secteurs de l’administration gabonaise et des reclassements après stage a été exécuté à 46%. au 31 août 2020, Le 14 septembre, le directeur général de la Fonction publique a fait un compte-rendu d’exécution à la presse et aux partenaires sociaux.

Le Forum de la Fonction publique organisé du 8 au 10 janvier 2020 pour réformer et moderniser l’Administration, a donné lieu à 144 recommandations sériées en 66 propositions ayant permis au gouvernement d’adopter, lors du Conseil des ministres du 15 novembre 2020, 31 mesures contenues dans un Plan d’action 2020-2021 et articulé autour d’un plan de régularisation progressif et la révision des textes réglementaires.

Concernant le premier axe, des arrêtés dont le 216 du 15 décembre 2020 mettant en place la commission interministérielle d’examen des dossiers de régularisation et le 331 du 31 décembre 2020 autorisant les régularisations, ont été pris pour procéder au recrutement des diplômés des écoles nationales, des pré-salariés de tous les secteurs de l’administration et aux reclassements après stage.

«Sur les diplômés écoles, nous avons un taux d’exécution de 45%, 30% pour les pré-salariés et 63% pour les reclassements. Une exécution globale de 46% au 31 août», a déclaré lors d’un compte rendu d’exécution, le 14 septembre, le directeur général de la Fonction publique. Selon Edouard Mfoula Mbome qui a indiqué que la cadence devrait s’accélérer pour avoir un meilleur taux d’ici la fin de l’année, ce Plan de régularisation doit s’arrimer au cadrage budgétaire prévu dans le cadre de la loi de finances 2021. Environ 685 milliards sont inscrits au titre de la masse salariale, et l’idée est de ne pas dépasser ce niveau. «Ce que nous souhaitons c’est que tous ces agents publics, par rapport au plan que nous avons mis en place, soient pris en compte dans l’enveloppe budgétaire selon la programmation des besoins», a déclaré Joël Ondo, le Vice-président du Comité de pilotage du suivi des recommandations du Forum de la Fonction publique, représentant les partenaires sociaux.

L’objectif 100% biaisé par certains écueils

Insistant sur le fait que ces résultats sont le fruit des travaux réalisés par les partenaires sociaux et l’Administration, il assure que la voie est bien balisée : «nous avons plein espoir que si nous n’atteignons pas 100%, nous allons frôler un pourcentage qui devrait satisfaire la majorité des agents publics». En clair, d’ici décembre 2021, il est difficile d’envisager un taux d’exécution de 100% au regard des écueils signalés. «Les dossiers ne sont pas toujours complets», a fait savoir Edouard Mfoula Mbome. A en croire son propos, plusieurs agents publics concernés par le Plan de régularisation au lieu d’avoir des diplômes, n’ont en leur possession que des attestions tenant-lieu. Ils n’auraient donc pas bien constitué leurs dossiers d’admission à la Fonction publique.

Se pose également un problème d’homologation des diplômes et quelques irrégularités observées dans le cursus des diplômés des écoles nationales. «Certains diplômés des écoles nationales entrés pour le cycle licence, finissent avec le master», a signifié le directeur général selon qui, ces différentes situations retardent le traitement rapide des dossiers. «C’est presque la même chose pour les reclassements. Tout le monde prétend avoir été en stage mais certains n’ont pas été envoyés par la commission technique de mise en stage de la Fonction publique» a-t-il commenté, mettant en exergue la nécessité de regarder dans le fond, les pièces qui ne sont pas toujours complètes. Concernant les textes réglementaires, des arrêtés ont été pris, ainsi que des circulaires sur le droit de grève et la gestion de la main d’œuvre non permanente. Un texte en cours de rédaction, devrait permettre d’encadrer les recrutements à la Fonction publique.
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