Le président de la République prendra personnellement part à la prochaine Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, au sommet sur la Covid-19 et à la COP 26.
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée ce mercredi depuis le palais du Bord de mer à Libreville, le porte-parole de la présidence gabonaise a tenu à rassurer les Gabonais sur la participation effective du chef de l’Etat sur les prochains grands rendez-vous internationaux qui interpellent le Gabon. Jessye Ella Ekogha a laissé entendre qu’Ali Bongo Ondimba prendra ainsi part « que ce soit physiquement, en présentiel ou digitalement en visioconférence » aux différents sommets auxquels le pays est attendu. Notamment, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) prévu fin septembre courant à New York, à la fois en présentiel et en virtuel. Le numéro un gabonais est aussi attendu à un sommet sur la Covid-19 organisé par le président américain Joe Biden le 22 septembre prochain. En tant que tête de proue des négociateurs africains, le Gabon est très attendu à la COP 26 prévue du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse. Ali Bongo Ondimba, fervent défenseur de la cause climatique devra jouer un rôle déterminant à ce rendez-vous planétaire.
A l’occasion, le porte-parole de la présidence de la République a attiré l’attention des Gabonais quant à l’apparition du variant Delta au pays. D’après l’orateur, la vaccination de masse reste jusqu’ici la solution efficace la troisième vague de contamination de la Covid-19. « La situation sanitaire est délicate. La présence du variant Delta, très virulent, a été confirmée sur notre territoire. Comme l’a rappelé le Pr Raoult, les autorités gabonaises ont pris très au sérieux la question de la Covid-19. On constate aujourd’hui une forte croissance du nombre de contaminations. Les hospitalisations s’enchaînent et plusieurs personnes nécessitent d’être placées sous assistance respiratoire. Pratiquement la moitié des lits d’hôpitaux réservés aux patients Covid sont à nouveau occupés. Si la dynamique se poursuit, notre système hospitalier, qui a remarquablement tenu jusqu’à présent, pourrait être très vite saturé », a-t-il souligné.