Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le vice-amiral d’escadre, Gabriel Mally Hodjoua, a annoncé le retrait des troupes gabonaises engagées à Bangui, en Centrafrique. Selon notre confrère France 24, cette décision prise par l’Organisation des Nations unies (ONU) serait consécutive aux abus sexuels répétés auxquels se seraient livrés nos 450 militaires exilés.
Un mois après sa sortie poignante sur les attitudes peu orthodoxes des agents des Forces armées, le Chef d’état-major général des Forces armées gabonaises (CEMGFAG) le Général de division Yves Ditengou, à toutes les raisons de croire qu’il a prêché dans le désert. Pour preuve, ses hommes viennent d’attirer l’opprobre sur la République en se faisant exclure de la mission humanitaire et militaire en Centrafrique.
Si le ministère de tutelle a annoncé le « retrait des troupes gabonaises de Bangui », le vice-amiral d’escadre, Gabriel Mally Hodjoua, aurait omis de donner la cause. À ce propos, nos confrères de France 24 révèlent qu’il s’agirait d’une décision de l’Organisation des Nations unies suite à des comportements déviants et attentatoires à l’intégrité d’autrui. « l’ONU retire les casques bleus après des accusations d’abus sexuels », est-il indiqué en bande rouge, exprimant l’urgence.
Une situation des plus déplorables qui n’est pourtant pas un cas isolé. Récemment un compatriote militaire avait été rapatrié pour vente de munitions aux rebelles. La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) avait alors mis en garde les autorités gabonaises quant aux comportements besogneux de nos militaires. Pour rappel, le Chef d’état-major général des Forces armées gabonaises (CEMGFAG) avait prévenu que les indélicats encouraient « la radiation avec perte d’effets et attributs, médiatisée, pour servir d’exemple ».