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Corruption: la présidence de la République promet des sanctions contre Vincent de Paul Massava en cas de culpabilité
Publié le mercredi 15 septembre 2021  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Le Porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a rassuré lors d’une conférence de presse, le 9 mars, sur les mesures prises par le Gabon pour faire face à l’épidémie du Coronavirus (Covid-19)
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C’est au cours de sa traditionnelle conférence de presse animée ce mardi 14 septembre 2021 que le porte parole de la Présidence de la République Jessye Ella Ekogha a tenu à réagir au scandale impliquant l’actuel ministre du Pétrole Vincent de Paul Massava qui aurait envoyé au cabinet d’Ossouka Raponda des sacs de billets de banque. Occasion pour le conseiller spécial chargé de la communication présidentielle de réaffirmer le principe de tolérance zéro de l’exécutif si jamais ces faits étaient avérés.

En effet, cette affaire pour le moins rocambolesque a fait le tour de la presse locale et même internationale. Selon de nombreux médias dont Afrikintelligentsia, Vincent de Paul Massassa aurait tenté, en juillet dernier, de faire parvenir au cabinet du chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, des sacs de billets de banque sans que des raisons apparentes ne soient dévoilées.

Des agissements qui n’avaient d’ailleurs pas manqué de susciter un véritable tollé au sein de l’opinion et le journal Jeune Afrique d’affirmer même que l’affaire aurait été dévoilée par la Première ministre elle-même, lors du Conseil des ministres du 11 août dernier. « Elle dénonçait ainsi la persistance de mauvaises pratiques au sein de son gouvernement, causes, selon elle, du retard enregistré dans la mise en œuvre de certains chapitres du Plan d’accélération de la transformation (PAT) », indique le média.

Interrogé sur le sujet, le porte-parole de la présidence de la République, tout en estimant ne pas être habilité à dévoiler le contenu «des discussions en Conseil des ministres », a toutefois tenu à rappeler le principe de tolérance zéro prôné par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba notamment en matière de corruption. « Si ces faits sont avérés, il y aura des sanctions », a promis Jessye Ella Ekogha.
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