Noureddin Bongo Valentin occupait le poste de coordinateur général des affaires présidentielles depuis 21 mois. Lundi, le gouvernement réuni en Conseil des ministres a décidé « de le remettre à la disposition de son administration d’origine ». Son poste a été supprimé.
Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
L’éviction de Noureddin Bongo Valentin est comme un mini-séisme politique au Gabon. Rien ne présageait d’une telle issue tellement ce fils du chef de l’État Ali Bongo Ondimba était présenté comme la tour de contrôle du palais présidentiel.
Il avait à peine 27 ans lorsque le 5 décembre 2019 Noureddin Bongo Valentin a été nommé coordinateur général des affaires présidentielles. L’opposition avait tout de suite soupçonné une volonté d’Ali Bongo de préparer son fils à sa succession. Le palais présidentiel avait expliqué que le chef de l’État avait besoin d’un homme de confiance à ses côtés.... suite de l'article sur RFI