Le ministre de la Santé a annoncé, le 10 septembre à Libreville, l’ouverture d’une enquête pour dégager les responsabilités autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) périmés aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Guy Patrick Obiang prévoit, par ailleurs, des sanctions contre les responsables de ces agissements.
Consterné par le scandale autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) arrivés en date de péremption aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH), le ministre de la Santé a pris ses dispositions pour faire la lumière autour de cette affaire. Guy Patrick Obiang a annoncé, le 10 septembre à Libreville, avoir diligenté «une enquête interne au sein de l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces antirétroviraux».
Condamnant avec la «dernière énergie» cet acte qui ne «reflète pas l’éthique et la déontologie médicale», le ministre de la Santé a promis que «les coupables de tels agissements seront sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur». Le scandale a été révélé, le 8 septembre, par la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (Regap+) sur Gabonactu.com. Mariame Fatou Moussounda Nzamba a notamment affirmé que des antirétroviraux périmés depuis juillet sont actuellement distribués aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. «Ça nous donne des grati-grata, des insomnies, des boutons (…) ça nous provoque des maladies opportunistes», a déploré la présidente du Regap+ sur le média en ligne.
Par ailleurs, le Ministre de la Santé regrette cet «incident» au moment où «le gouvernement a engagé la reforme» de l’OPN, qui vise d’une part «une meilleure efficacité́ dans la gestion des stocks des médicaments, consommables et autres produits de santé» et, d’autre part, «une meilleure accessibilité́ et disponibilité́ du médicament à toute la population». Guy Patrick Obiang fera-t-il preuve de fermeté en sanction effectivement les responsables du scandale autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) arrivés en date de péremption aux Personnes vivant avec le PVVIH ?