Profitant de la tenue, vendredi 10 septembre, de la réunion annuelle du Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République n’a pas manqué d’interpeler les membres du CSM sur le «comportement déviant de certains magistrats dépourvus de déontologie». Il a placé la lutte contre la corruption comme une des principales missions de ceux qui ont été promus ou confirmés à leurs postes.
Ce vendredi s’est tenu au palais du bord de mer la réunion annuelle du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Ali Bongo. Occasion pour le président de la République d’adresser ses félicitations à l’ensemble du corps judiciaire pour les efforts consentis tout au long de cette année marquée par le coronavirus et les différentes mesures restrictives édictées par le gouvernement pour tenter d’endiguer la pandémie.
Le chef de l’État a particulièrement loué les magistrats pour avoir tenu face à la crise économique. Seulement, Ali Bongo a dit savoir que tous les hommes et femmes de loi n’ont pas résisté à la tentation. Certains ont affiché des «comportements déviants» quand d’autres se sont clairement révélés comme des «magistrats dépourvus de déontologie».
Aussi, aux nouveaux promus et à ceux ayant conservé leurs postes au sein du CSM, le président de la République a-t-il ordonné de «travailler davantage au renforcement de l’État de droit et à la lutte contre la corruption et la prédation des deniers publics», rapporte le communiqué du Conseil.