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Transgabonais: l’Etat gabonais prend le contrôle de 9% des parts de la Setrag
Publié le jeudi 9 septembre 2021  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Transport ferroviaire : Setrag a fait 43,1 milliards de FCFA de chiffre d’affaires en juin 2020
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L’Etat gabonais a fait son entrée ce 8 septembre dans le capital de la Setrag (Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), filiale la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). A travers un contrat signé ce jour entre les parties, 9 % du capital de Setrag ont été cédés à l’Etat, a annoncé le minier français Eramet, maison mère de la Comilog.

« En prenant une part du capital de la filiale, l’Etat gabonais, partenaire historique d’Eramet, confirme son engagement à faire croître l’activité du transport gabonais pour accompagner la croissance du pays. Sur le plan financier, cette opération constitue un renforcement significatif du bilan de Setrag qui va lui permettre d’accompagner ses projets de développement futurs et ainsi se hisser aux meilleurs standards du transport ferroviaire », a indiqué Kléber Silva, directeur général adjoint d'Eramet, en charge de la division mines et métaux.

D’après les autorités gabonaises ce contrat « témoigne de la volonté de notre pays de financer ses grandes infrastructures à fort rendement économique et social par des moyens innovants, en faisant appel au privé et en limitant son endettement. Le quotidien des Gabonais qui voyagent à l'intérieur s'en trouvera considérablement amélioré.L'impact sur l'économie du pays sera majeur. La capacité de transport de marchandises passera de 12 à 19 millions de tonnes », a indiqué sur sa page Facebook Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence de la République.

L’Etat gabonais fait son entrée dans le capital de la Setrag dans un contexte où le chemin de fer se trouve dans un état défectueux avec comme conséquence des déraillements réguliers selon un diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF). Alors qu’un plan de réhabilitation de cette voie est en cours, certaines sources soutiennent que l’Etat gabonais, veut désormais grâce à ces actifs, avoir le droit d’être informé sur la marche de l’entreprise et se prononcer sur les décisions touchant à la gestion du chemin de fer gabonais.

Avec ce nouveau contrat, la géographie du capital du gestionnaire du transgabonais affiche désormais 51% des parts pour Comilog, 40% pour Méridiam et 9% des actifs pour l’Etat gabonais.

Sandrine Gaingne
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