On en sait un peu plus sur le 12ème appel d’offres lancé par l’Etat gabonais en novembre 2018 en vue d’attribuer 35 blocs d’exploration situés en zone offshore du domaine pétrolier national.
En effet, renseigne le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024, « cet appel d’offres, suspendu en raison de la pandémie liée à la Covid-19, a été relancé courant mai 2021. En plus des blocs identifiés dans le cadre du 12ème appel d’offres, plusieurs blocs libres sont actuellement attribués aux investisseurs par le processus de gré à gré ». La même source ajoute : « La mise en œuvre de ce processus a permis la signature, à ce jour, de douze (12) contrats de partage de production, dont huit (8) contrats d’exploration et de partage de production et quatre (4) contrats d’exploitation et de partage de production ».
Le Document ne révèle pas l’identité des attributaires des 12 blocs pétroliers. Mais, au mois de mai dernier, l’on informait au ministère du Pétrole que 24 sociétés avaient déjà manifesté leur intérêt, dont 18 pour des blocs en offshore peu profond et 6 en offshore profond et ultra profond. Par ailleurs, l'on sait que la promotion desdits blocs pétroliers a commencé en Afrique du Sud avant de se poursuivre à Londres, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie, à Singapour et en Guinée équatoriale.
En dehors de ces pays, Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole, a reçu le 18 septembre 2020, à Libreville, le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Yonezaki Eiro. Au cours de ce tête-à-tête, le ministre Massassa a émis le vœu de voir les investisseurs de l’empire du soleil levant se manifester dans le cadre des 35 blocs pétroliers mis aux enchères.
Selon le ministère du Pétrole, le Gabon a lancé la promotion de ces blocs pétroliers pour, entre autres, lutter contre le déclin de la production à long terme et dans le but de renouveler les réserves du pays par l’intensification de l’exploration.