L’adoption de la réforme du Code du travail par les deux chambres du parlement a toujours du mal à passer pour les organisations syndicales. À cet effet, les syndicats variés de Port-Gentil sont montés au créneau le vendredi 20 août dernier, pour dénoncer l’inconsidération des parlementaires quant au mémorandum déposé mais également la vaccination obligatoire des travailleurs.
C’est à la faveur d’un point de presse tenu le vendredi 20 août 2021 dans la cité pétrolière que les organisations syndicales ont pointé du doigt l’adoption par les deux chambres du parlement du projet de loi portant Code du travail. À ce propos, Aimé Ipandi a fustigé l’absence de prise en compte du mémorandum déposé par 14 syndicats devant les parlementaires. Une démarche qui visait à démontrer le caractère arbitraire et rétrograde de certaines dispositions de ladite monture.
Le coordonateur adjoint de la coordination provinciale des organisations syndicales s’est tourné vers Marie-Madeleine Mbourantsuo. « Depuis le 16 juillet dernier, les organisations syndicales du Gabon ont saisi la Cour constitutionnelle. […] Reconnaissant que la Cour statuera dans un délai d’un mois, nous laissons les juges de cette juridiction prendre leurs responsabilités devant Dieu et devant l’histoire », a indiqué Aimé Ipandi.
Par ailleurs, le leader syndical est revenu sur l’accord conclu le 9 juillet dernier entre le gouvernement et la Confédération patronale Gabonaise (CPG) sur la vaccination obligatoire des travailleurs. Les syndicalistes ont clairement réitéré « quoiqu’il en soit, les travailleurs disent non au vaccin obligatoire pour accéder à leurs lieux de travail », a-t-il conclu. Occasion pour ces derniers d’annoncer la tenue prochaine d’une mobilisation générale jusqu’au 30 août dans toute la Province.