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Covid-19 : Le Gabon pourrait atteindre la couverture vaccinale généralisée d’ici fin 2022
Publié le lundi 30 aout 2021  |  Gabon Review
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Le coût réel d’un test au Covid-19 est de 300 000 FCFA
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La mise en œuvre du Plan national de vaccination contre le Covid-19 permet au Gabon de figurer selon le groupe «The Economist», dans le top 7 des Etats africains qui atteindront la couverture vaccinale généralisée d’ici fin 2022. D’un aspect purement spéculatif et ne démontrant nullement la corrélation entre la vaccination et le dynamisme économique, l’étude ressemble cependant à un bluff incitant à la vaccination tous azimuts. Elle fait penser à la note titrée «L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?», publiée par le Quai d’Orsay en avril 2020… et toujours pas traduite dans le réel.

Selon une étude du centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), sur la probabilité de perte de PIB mondial, estimées à 2.300 milliards de dollars, consécutive à la lenteur de la vaccination dans de très nombreux pays, le Gabon figure parmi les sept seules économies africaines capables d’atteindre une couverture vaccinale généralisée d’ici fin 2022. D’après les prévisions de l’institut britannique, l’Afrique du Sud, Maurice et le Maroc auront vacciné entièrement leur population dès cette fin d’année 2021. Le Gabon, l’Égypte, l’Éthiopie et le Kenya y parviendront d’ici la fin 2022. Les autres pays africains ne seront entièrement vaccinés qu’en 2023.

A la date du 20 août 2021, 76 226 personnes ont été vaccinées au Gabon soit 7 % de la population. Pour le centre de recherche l’EIU, les pays qui restent à la traine, s’agissant du déploiement de leur campagne de vaccination, subiront de lourdes conséquences sur leur économie sur les trois prochaines années. «Les pays qui auront vacciné moins de 60 % de leur population à l’horizon mi-2022 enregistreront au total des pertes de PIB de 2300 milliards de dollars, sur la période 2022-2025 ».

Instiller la crainte auprès des gouvernants ?

Ces pertes, selon l’étude, concerneront beaucoup plus les pays émergents où le taux de vaccinés reste très faible à ce jour. De ce fait, souligne l’étude, les pays d’Afrique subsaharienne pourraient perdre annuellement 2,9 % de PIB de 2022 à 2025, du fait de la lenteur de la campagne de vaccination, contre, par exemple, 0,1 % de perte de PIB pour les pays d’Europe de l’Est sur la même période, selon les prévisions. «Le déploiement retardé des vaccins pourrait alimenter le ressentiment, augmentant le risque de troubles sociaux dans les économies en développement», prévient l’auteur du rapport, Agathe Demarais.

Une allégation faisant penser à la note du Quai d’Orsay d’avril 2020, titrée «L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?», ayant instillée la crainte auprès des gouvernants du continent noir. L’étude annonçait, pour l’Afrique, dans le contexte du Covid-19, la crise des sociétés, l’effondrement des États et l’émergence de nouveaux rapports de force politique dans les régimes fragiles. On y est toujours pas.

L’étude de l’EIU a été menée sur environ 200 pays, en examinant les prévisions des calendriers de campagne de vaccination et celles sur l’évolution du PIB. Elle a d’abord répertorié les pays qui atteindront 60 % de couverture vaccinale contre le Covid-19 entre la mi-2022 et le début de 2023 et ceux qui atteindront ce taux de vaccination en 2023 et au-delà. Pour ce faire, elle a pris en compte «les accords d’approvisionnement, les contraintes de production, l’hésitation à la vaccination, la taille de la population et la disponibilité des travailleurs de la santé».

Elle a ensuite créé un modèle permettant d’estimer la conséquence de délais de vaccination plus rapide sur la croissance du PIB de chaque pays entre 2022 et 2025. Enfin, elle a comparé ces données avec ses propres prévisions de croissance du PIB, ce qui permet d’évaluer les pertes de PIB mondiales et régionales dues aux retards de vaccination. La corrélation entre la vaccination et la santé économique n’est cependant pas clairement expliquée, rendant ainsi cette étude aussi fantaisiste que purement incitative pour les pays du Tiers-monde ne procédant à leur propres analyses prospectives.

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