Disant engager la société civile gabonaise entière dans cette course, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) justifie sa candidature à la présidentielle de 2023 par le fait que l’opposition et la majorité ne sont pas parvenues à trouver des solutions à «la situation chaotique dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui».
Comme annoncé le week-end dernier par le site Peupleinfos.com, Jean Robert Menié est candidat à la présidentielle de 2023. Le président du Syltteg qui prévoit de proposer une nouvelle offre politique aux Gabonais justifie sa candidature par le fait que ni l’opposition ni les gouvernants ne sont parvenus à trouver des solutions concrètes et efficaces à «la situation chaotique dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui». Aussi, dit-il répondre à un appel l’ayant conduit à «prendre [ses] responsabilités et à engager la société civile entière».
Le leader syndical assure en effet que le pouvoir en place a conduit le pays dans «une situation de faillite absolue sur le plan économique, social et politique». «Et cette situation que nous vivons au ras du sol, en tant que forces de la société civile et pour laquelle nous faisons des propositions au gouvernement depuis plus d’une vingtaine d’années, nous a fortement interpellés», poursuit-il estimant toutefois que l’opposition n’y est pas totalement étrangère.
«Nous sommes effectivement dans une de déliquescence économique et financière, de désespérance sociale, de désarroi au niveau des populations, parce que les forces de l’opposition ont failli à leur tâche, parce qu’on a privilégié les intérêts personnels au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Elles ont mis en avant le côté professionnel et carriériste de la politique au lieu de faire de la politique un sacerdoce, une mission, une vocation pour ceux qui veulent se mettre au service du peuple. Les forces de l’opposition ont failli parce qu’il n’y a plus aujourd’hui d’offres pragmatiques qu’elles peuvent proposer aux populations», dénonce le patron du Syltteg.
«Nous avons une offre politique et sociale nouvelle, nous avons de nouvelles stratégies, de la vigueur, de la fraicheur et nous pensons que nous pouvons faire la différence. Nous sommes en mission commandée pour mettre ce pays sur les rails», fait-il valoir.
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