Plusieurs étudiants du pays se privent de vacances. Ils se sont lancés dans les petits commerces pour gagner un peu d’argent qui leur permettra de se prendre en charge dès la rentrée académique.
Carrure sportive, Jovani Junior Kouamba vend des vêtements de seconde main au marché de Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville. Il est étudiant en licence 3 au département des sciences du langage : « J’ai préféré vendre de la friperie pour alléger la famille, parce que je suis d’une famille très démunie, nous ne roulons pas sur l’or. » Pour lui, pas question donc de partir en congés. « Les vacances, c’est pour les enfants qui sont bien aisés, tout le reste. Pour nous les prolétaires, pas de vacances ! »
À côté de lui plusieurs de ses collègues bravent le soleil et la pluie : « L’argent, c’est pour mettre de côté. C’est vraiment pour assurer la rentrée scolaire et tout ce qui va avec. Il faut acheter mes fournitures, mes chaussures et tout. S’il y a besoin, mes parents vont compléter. »... suite de l'article sur RFI