En plein travaux d’élaboration du Projet de loi de finances de l’année 2022, le ministre du Budget et des Comptes publics a promis ce mercredi 18 août 2021 que le gouvernement dont les projets d’investissement sont nombreux et variés dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) veillera à tous les financer d’ici à 2023 sans recourir à un endettement inconsidéré.
Parvenu presque au terme des Conférences budgétaires consacrées aux projets d’investissement des différents départements ministériels dont il a reçu depuis le 5 août dernier les principaux responsables, Sosthène Ossoungou Ndibangoye a fait ce mercredi un bilan des travaux lancés ces deux dernières semaines. «Tous les ministres sectoriels sont passés, il en reste deux. Et l’ensemble des projets contenus dans le PAT a été identifié, d’autant qu’ils ont fait l’objet du séminaire gouvernemental ayant permis l’élaboration dudit Plan. Nous avons donc regardé l’impact de tout cela et retenu en fonction de nos moyens ce qui est en lien avec l’amélioration des conditions de vie des populations dans les secteurs prioritaires tels que la santé, les infrastructures, le social, l’éducation», a déclaré le ministre du Budget et des Comptes publics.
Mais pour le financement du PAT, le membre du gouvernement n’envisage pas de nouveaux emprunts. Ainsi, l’élaboration du Projet de loi de finances 2022 ne devrait pas inclure plus d’apports extérieurs que ceux consentis cette année par le FMI. «Nous devons faire des économies», exhorte-t-il.
«Il s’agira pour nous de rationaliser nos dépenses de fonctionnement pour libérer les marges afin d’investir, sans recourir de façon inconsidérée à l’endettement. L’un des engagements du gouvernement est en effet de réduire l’endettement au cours des trois prochaines années», explique Sosthène Ossoungou Ndibangoye, qui annonce de nouvelles réformes notamment en vue de l’élargissement de l’assiette fiscale dans des domaines non encore exploités.