Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation lundi soir à l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’indépendance de son pays, s’est félicité du succès de sa politique de promotion de la femme 12 ans après son arrivée au pouvoir.
« Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes », a-t-il rappelé pour s’en réjouir.
Jamais depuis l’indépendance du Gabon une femme n’avait occupé les fonctions de Premier ministre. C’est Ali Bongo qui a brisé ce signe indien en nommant à ces hautes fonctions, Rose Christiane Ossouka Raponda en 2020.
En 2009, le Gabon a été dirigé par Rose Francine Rogombé en qualité de président de la République par intérim après la mort au pouvoir du président Omar Bongo Ondimba.
Initiateur d’une politique de la parité entre l’homme et la femme, Ali Bongo a fait réviser le code civil gabonais désormais expurgé des dispositions sexistes.
« C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité », a-t-il indiqué.
« Pour ce qui est de la parité, le Gabon notre Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes dans la vie publique », a-t-il conclu.