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Loubomo – Gamba : au moins deux minibus noyés dans la rivière Mayonami
Publié le lundi 16 aout 2021  |  Gabon Actu
Deux
© Autre presse par DR
Deux minibus noyés
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Au moins deux minibus appartenant à l’agence de transport « Excellence » sont tombés dans l’eau samedi lors de la traversée de la rivière Mayonami à l’aide d’un bac, a appris un reporter de Gabonactu.com

Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues. Selon des témoins, les deux véhicules sont tombés à l’eau pendant que le bac assurait la traversé de la rivière.

es secours se sont rapidement déployés sur le site pour repêcher les voitures. Aucune perte en vie humaine n’aurait été enregistré.

Par tradition, lorsque les véhicules arrivent à la hauteur de cette rivière, les passagers descendent du véhicule. Le chauffeur le positionne sur le bac. Le bac assure la traversée des véhicules ainsi que les bagages. Le coût de la traversée serait de l’ordre de 2 000 à 2 500 FCFA par véhicule. Les passagers prennent une pirogue et payent 1 000 FCFA par personne. Les pirogues et le bac appartiennent à des privés.

L’agence Excellence dont les bus se sont noyés avant d’être repêchés assure le trafic régulier entre Libreville et Gamba.

Selon plusieurs témoignages, les riverains de Mayonami s’étaient catégoriquement opposés à la construction du pont sur la rivière éponyme. Ils avaient évoqué deux principales raisons : éviter que les populations des autres localités aient un accès trop facile à Gamba où coulait le « lait et le miel » à l’époque de Shell Gabon et son riche gisement pétrolier de Rabi. La 2ème raison était purement existentielle. Les riverains avaient soutenu que construire un pont sur la rivière Mayonami leur priverait de leur unique source de revus : les frais de la traversée par le bac et par les pirogues.

La route Loubomo – Magangara avait été construite sous l’impulsion de Shell Gabon qui souhaitait désenclaver la ville de Gamba joignable uniquement par avion ou par bateau auparavant.

Cet accident prouve qu’au 21ème siècle, les bacs constituent des technologies très anciennes dont l’efficacité est dépassée.

Antoine Relaxe
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