Le Gabon célèbre ce 9 août l’un de ses symboles les plus importants, le drapeau vert-jaune-bleu. «C’est l’occasion d’être fiers de nos couleurs», a tweeté le président Ali Bongo selon qui le Gabon est un pays respecté à l’international et envié ailleurs en Afrique. Cette journée instituée en 2009, a rappelé le ministre de la Culture dans son discours de circonstance, est l’occasion pour les Gabonais de célébrer l’esprit de justice, d’émulation de démocratie et de respect de la diversité culturelle. Des valeurs qu’ils jugent nécessaires à la consolidation du vivre ensemble.
En 2020, a rappelé Michel Menga, cette journée qui s’est célébrée dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, a permis de magnifier le patriotisme, le civisme et l’unité nationale. «Cette édition nous a donné l’opportunité de faire un plaidoyer supplémentaire pour le civisme et l’unité nationale afin de nous inciter individuellement et collectivement à changer nos comportements d’intolérance et d’égoïsme», a déclaré le ministre de la Culture.
Ce dernier estime que la conscience collective a été interpellée face à la situation de crise sanitaire qui était venue s’ajouter aux violences de toutes sortes qui peuvent compromettre les efforts de stabilité économique et de cohésion sociopolitique du Gabon. «Le civisme étant un comportement en rapport avec le rôle positif qu’on s’est donné dans la société, on ne peut faire preuve civisme sans être solidaire les uns envers les autres», a-t-il dit.
Selon Michel Menga, c’est sur cette base que l’édition 2021 a été placée sous le thème « Solidarité nationale pour une résilience face à la Covid-19 ». S’il estime que cette édition donne l’opportunité aux Gabonais d’exalter la solidarité nationale comme valeur cardinale de la République, surtout dans un contexte de crise sanitaire, Ali Bongo assure qu’«en ces temps de pandémie, faire preuve de civisme et de patriotisme, c’est aussi se faire vacciner». Dans le pays, où la tendance baissière se consolide davantage chaque jour, les autorités en charge de la vaccination encouragent les populations à se faire piquer même si, rappellent-ils, «la vaccination ne constitue en aucun cas un traitement contre la Covid-19». Une personne vaccinée demeure pour ainsi dire, vulnérable au Covid-19.