Tuée par les réseaux sociaux, la présidente de la Cour constitutionnelle s’est adressée à ses opposants sur fond d’ironie sur sa vraie fausse mort.
Elle n’est pas passée par quatre chemins pour répliquer à l’annonce de sa mort sur les réseaux. En direct du hall de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo a tenu à démentir personnellement cette blague de mauvais goût de ses détracteurs. « Dites-leur que Mme Mborantsuo, grâce au Dieu qu’elle prie tous les jours, est vivante et fait le travail que la République lui a confié. Tantôt je suis au Canada, tantôt je suis très malade, je souffre de ceci ou cela. Je laisse à ceux-là, la responsabilité des actes qu’ils posent ou la responsabilité de ce qu’ils écrivent », a lancé la présidente de la plus haute juridiction gabonaise.
« C’est Dieu qui donne la vie. C’est Dieu qui retirera lui-même la vie qu’il m’a donnée », a conclu la magistrate de 66 ans dans une interview diffusée à la télévision nationale Gabon 1ère.