La Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) et la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) mutualisent leurs efforts en vue de l’amélioration de la qualité de vie des assurés sociaux. Un objectif qui passe notamment par l’instauration d’une retraite complémentaire par capitalisation.
Conduite par le secrétaire générale de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres), une délégation séjourne actuellement à Libreville dans le cadre d’une visite de benchmarking à la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima). Le benchmarking est une technique marketing ou de gestion de la qualité qui consiste à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d’organisation des autres entreprises afin de s’en inspirer et en tirer le meilleur.
«La Cipres a pour objectif de contrôler la gestion des organismes de prévoyance sociale en vue de l’amélioration de la qualité de vie des assurés sociaux», a déclaré le secrétaire générale de la Cipres, le 2 août à Libreville. «Ici, à travers l’instauration d’une retraite complémentaire par capitalisation, voudrions-nous améliorer les conditions de vie des retraités, notamment en leur permettant d’améliorer les pensions retraite, lorsqu’ils n’ont plus la possibilité ou la force de travailler», a expliqué Cercile Gernique Djukam Bouba.
Satisfaire les assurés et assurés sociaux
Avec le régime de retraite par capitalisation, les actifs d’aujourd’hui vont épargner en vue de leur propre retraite… Les sommes accumulées seront reversées à l’assuré, au dénouement du contrat, sous forme de capital ou de rente viagère lui apportant ainsi une retraite supplémentaire. Avec la Cima, la Cipres fera un tour d’horizon des règles juridiques et prudentielles de gestion de la retraite complémentaire par capitalisation ; comment se fait cette retraite par capitalisation par les assureurs-Vie ; et, comment cette retraite complémentaire est gérée par lesdits assureurs-Vie.
La Cima a des objectifs qui sont ceux de l’encadrement et supervision du secteur des assurances dans toutes ces composantes. «Il y a un nécessaire rapprochement avec la Cipres dans la mesure où nos deux missions sont parallèles et visent l’amélioration de la satisfaction des assurés et assurés sociaux», a déclaré le secrétaire générale de la Cima. «Nous avons convenu de travailler avec la Cipres pour explorer ensemble tous mécanismes, schémas et techniques permettant d’améliorer nos instruments et services offerts aux assurés sociaux», a conclu Blaise Ezo’o Engolo.