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Libreville: des vendeurs de friperie dispersés à coup de gaz lacrymogène au PK12
Publié le samedi 31 juillet 2021  |  Gabon Media Time
Décès
© Autre presse par DR
Décès du commerçant immolé : Libreville dans le calme et la stupéfaction
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Lancée conjointement par les ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur le dimanche 20 juin dernier, l’opération « Libérez les trottoirs » est confrontée à la réticence de certains commerçants. ​​C’est le cas de certains vendeurs de friperie du rond-point PK 12, qui ont refait surface, le mercredi 28 juillet dernier, provoquant le courroux des Forces de police nationale qui ont eu recours à du gaz lacrymogène pour les disperser, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Après un ultimatum de 48 heures, les autorités en tête desquelles les ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur, ont déployé l’armée afin de déguerpir les vendeurs de rue de la capitale gabonaise le dimanche 20 juin dernier. L’objectif étant de faire partir tous les commerçants qui occupent illégalement les trottoirs. Si durant quelques jours, ces derniers ont respecté l’ordre, ils sont récemment revenus dans les grands carrefours, obligeant à nouveau les forces de l’ordre à intervenir en utilisant du gaz lacrymogène.

Une opération mal perçue par ces malheureux commerçants qui comptent dans leurs rangs des jeunes Gabonais et étrangers, estimant que le recours à une telle méthode n’était pas nécessaire. « C’est bien de vouloir nous enlever, mais pas besoin de nous jeter les lacrymogènes. On veut juste vendre pour subvenir à nos besoins, on nous chasse mais c’est pour aller où? » s’est indigné un des vendeurs de friperie à l’AGP. Convaincus que les affaires marchent mieux sur ces lieux en raison de la forte attraction des mouvements des riverains, ils font preuve de résistance.

Si l’opération « libérez les trottoirs » avait été saluée par plusieurs, il semblerait qu’un plan de délocalisation n’ait pas été prévu, causant ainsi ce jeu du chat et de la souris entre vendeurs et forces de l’ordre. Ainsi, les regards sont rivés vers les autorités gouvernementales en tête desquelles Christine Mba Ndutume, le nouvel édile de Libreville, afin qu’elle prenne à bras le corps cette situation en y apportant une solution qui permettra aux opérateurs économiques exerçant dans ce secteur de poursuivre leurs activités commerciales en toute tranquillité et dans un cadre approprié.
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