En Afrique où la connectivité à haut débit se développe rapidement et où la pénétration du smartphone progresse, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) a toujours entrevu de nombreuses opportunités de développement pour les populations. Administration, santé, éducation, commerce, paiement sont autant de secteurs qui ont déjà gagné en valeur sur le continent grâce à la combinaison de ces deux facteurs. De nouveaux secteurs éclosent rapidement et parmi eux celui du jeu vidéo.
Dans la petite ville côtière de Kribi où j’ai grandi, dans la région Sud du Cameroun, les quelques salles de jeux vidéo dans lesquelles j’ai eu à traîner avec des copains de fin du primaire étaient généralement sombre et mal ventilées. S’y enfilaient en série deux, trois, voire quatre bornes d’arcade autour desquels s’agglutinaient des groupes de jeunes de divers âges, dans une atmosphère de chaleur étouffante et poisseuse. Ne parlons pas des odeurs de sueur. Street Fighters, The King of Fighters ou encore Contra étaient les jeux plus prisés. Donkey Kong, Pac-Man ou Space Invaders étaient moins sollicités. Il faut croire que la majorité des joueurs était visiblement adepte de baston.... suite de l'article sur Autre presse