Fermé depuis le début de la pandémie de Covid-19, le parc de Lekedi pourrait relancer ses activités d’ici août prochain. Si rien ne perturbe la tendance baissière actuelle de la maladie.
14 000 hectares de savanes, de forêts galeries et de plans d’eau, des centaines d’animaux locaux et importés, des paysages sauvages, c’est là quelques-unes des caractéristiques de ce parc situé près de Bakoumba, localité de la province du Haut-Ogooué, au sud-est du Gabon. Ce parc animalier entièrement clôturé est placé, depuis quelques semaines, sous la gestion de la Fondation Lekedi biodiversité créée par Eramet et Comilog.
La préservation de la biodiversité, notamment autour de ses sites industriels, est un enjeu majeur pour le Groupe qui l’a inscrite comme un des axes prioritaires de sa feuille de route RSE. La Fondation renforce le statut du parc de la Lekedi qui se dote de moyens supplémentaires pour préserver la biodiversité du Gabon, réhabiliter les primates orphelins et développer la recherche scientifique. "L’une des particularités de ce parc est qu’il regorge d’une importante population de buffles. Mais aussi de nombreux primates (chimpanzés, gorilles, mandrills, cercopithèques…). Importés, les impalas (antilopes d’Afrique australe), les potamochères et bien d’autres font partie des animaux qui s’adaptent peu à peu à leur nouveau milieu de vie", indique Éric Willaume, directeur du parc.
Consciente du niveau élevé du chômage dans la ville, la direction du parc essaie de lutter contre l’oisiveté en employant des jeunes. Le parc fonctionne avec 42 employés, tous des Gabonais natifs de Bakoumba et formés sur place.