La Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) a été reçue à la Commission nationale pour la protection des données personnelles (CNPCDP), le 21 juillet à Libreville. A cette occasion, la confédération a démontré des irrégularités observées dans le secteur des transports, dont l’existence au Gabon d’un réseau de reconditionnement et mise en conformité de véhicules volées à l’étranger.
Le Gabon serait-il passé maitre dans l’art du trafic de véhicules volés à l’étranger ? Oui, à en croire la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI). «Depuis quelques temps, les véhicules volés à l’étranger arrivent au Gabon où ils sont nettoyés, remodelés de façon administrative et les identités des nationaux se retrouvent sur les cartes grises de ses véhicules qui sont ensuite revendus à l’extérieur», a affirmé le président de la CGPMEI, le 21 juillet à Libreville.
Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyene s’exprimait à l’occasion d’une audience à la Commission nationale pour la protection des données personnelles (CNPCDP). «Nous avons adressé une saisine à l’endroit de la Commission parce qu’il était question pour nous de venir édifier l’ensemble des commissaires sur les démarches que nous avons entreprises depuis un an sur la dénonciation de toutes les démarches frauduleuses que nous avons observées dans le cadre de l’activité du centre d’édition des documents de transport. A partir de cet instant-là, avec les commissaires présents autour du président de la commission, nous avons eu l’opportunité de leur faire une démonstration de l’ensemble des irrégularités que nous avons observées», a-t-il souligné.
Selon le président de la CGPMEI, cela peut porter préjudice à court ou moyen terme, à n’importe quel individu. «Nous n’acceptons pas que la délivrance de documents comme la carte grise et macaron de visite technique, fassent l’objet de manipulation frauduleuse», a insisté Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyene.