Présent vendredi 25 juin dernier sur le plateau de l’émission « Face à vous », le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, a fait le tour des questions relatives à la problématique d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Revenant ainsi sur les difficultés que rencontrent les populations au quotidien, le membre du gouvernement a annoncé la fin prochaine de ces situations de stress, avec notamment la libéralisation de la distribution de l’eau et de l’électricité.
Bien décidé à « favoriser une plus grande implication du secteur privé dans la production, le transport et la distribution de l’eau potable et de l’énergie électrique » comme il le martelait face aux députés membres de la Commission des Affaires Économiques de l’Assemblée le 7 mai dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nzé l’a une nouvelle fois répété il y a moins d’une semaine. Sur le plateau de l’émission « Face à vous », le ministre d’État chargé de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a ainsi réaffirmé sa volonté de libéraliser ce secteur.
En effet, faisant le tour des questions relatives aussi bien aux problématiques de facturation et de stress hydrique, qu’à celle liée à l’accès à l’eau potable sur toute l’étendue du territoire, le membre du gouvernement a insisté sur la nécessité d’intégrer d’autres opérateurs dans ce marché, rappelant notamment que « sur le principe, nous n’avons plus de monopole de droit dans le pays » conformément à l’ordonnance n°007/PR/2021, du 19 février 2021 portant modification de l’article 8 de la loi n°024/2019 du 26 décembre 2016.
Jugeant plus que nécessaire la libéralisation d’un secteur capital pour un développement durable et inclusif, Bilie By Nze a donc rappelé que « la priorité aujourd’hui est d’apporter de l’eau aux populations, de restructurer le secteur, de le rendre économiquement viable, pour que le privé puisse trouver son compte et que le particulier trouve également le sien ». Longtemps en proie à des difficultés liées au « manque de planification », le secteur eau et énergie bouleversé par la privatisation de la SEEG en 1997, pourrait donc opérer sa mue. Toute chose qui pourrait améliorer le quotidien des populations.