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Gabon: bientôt des cliniques juridiques pour les femmes victimes de violences
Publié le vendredi 16 juillet 2021  |  Gabon Media Time
Prisca
© Autre presse par DR
Prisca Koho Nlend
Ministre des solidarités nationales
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C’est dans le cadre de la mise en œuvre effective du programme Gabon-Egalité que Prisca Koho Nlend et Erlyne Antonella Ndembet respectivement ministres des affaires sociales et de la Justice, ont échangé, le mardi 13 juillet dernier, avec les représentantes des partis politiques tous bords confondus sur l’implication politique de la gent féminine. Occasion pour la Garde des sceaux d’annoncer l’instauration prochaine des cliniques juridiques pour les femmes victimes de violences.

Au front dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBSG), Prisca Koho Nlend et Erlyne Antonella Ndembet se sont entretenues avec les composantes féminines des partis politiques du pays. Un atelier mentoring pour les jeunes femmes qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie Gabon-Égalité initiée par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Au-delà de l’incitation des jeunes femmes gabonaises à prendre dans la sphère décisionnelle, les membres du gouvernement se sont prêtés aux jeux de questions-réponses avec l’assistance.

Interrogée sur les mécanismes mis en place pour prévenir et protéger les femmes victimes de violences basées sur le genre, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas a annoncé la mise en place des cliniques juridiques. « Nous allons instaurer ce qu’on appelle des cliniques juridiques […] Une femme qui a sa famille pourra aller chez les siens mais il s’agit ici d’une femme totalement seule, qui n’a personne sur qui compter. La femme de cette catégorie sera entièrement prise en charge. Frais des procédures juridiques compris », a-t-elle indiqué.
Pour y parvenir, la ministre de la Justice, Garde des Sceaux a précisé que « des magistrats seront formés, des OPJ, des médecins pour le suivi ».

Pour le recensement des dénonciations, le numéro vert 1404, lancé le 30 avril dernier, demeure opérationnel. Non sans manquer de rassurer les futures bénéficiaires dudit projet. « Tout ce qui va être pris en charge dans le cadre de ce projet est supporté par l’Etat. Nous n’allons pas mettre en place des mesures et laisser les femmes croupir sous le poids des coûts », a-t-elle conclu. Notons que la clinique juridique inclut la possibilité pour les victimes de porter plainte et de saisir les juridictions compétentes.
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