Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a réuni les partenaires sociaux le 13 juillet pour un bilan d’étape dans le dossier des régularisations administratives. Six mois après le lancement du processus, 3 465 situations administratives ont été régularisées. Ce qui correspond à un pourcentage de 38%, loin de la moyenne escomptée.
Réunis avec les partenaires sociaux membres du Comité de pilotage mis en place pour le suivi des recommandations du forum de la Fonction publique, le 13 juillet, le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a remis à ces derniers deux documents. Un portant sur le compte rendu des travaux de suivi dudit forum et l’autre sur le plan d’exécution des régularisations des situations administratives 2020-2021 (janvier-juillet 2021).
L’idée, mieux restituer le travail entrepris 6 mois après la mise en branle du processus. «Sur l’exécution du forum, plusieurs actions on été prises», a fait savoir le directeur général du ministère de la Fonction publique. Selon Édouard Mfoula Mbome, ces actions concernent aussi bien les aspects liés à la gestion des ressources humaines, la maîtrise de la masse salariale, que des circulaires prises par le Premier ministre pour l’amélioration de la gestion des recrutements.
«La commission juridique est à pied d’œuvre pour rédiger l’ensemble des propositions des textes qui avaient été formulées par les partenaires sociaux», a fait savoir le directeur général. A en croire son propos, le plan de régularisation se fait de façon progressive et concerne le recrutement des écoles, des agents en présalaires et reclassements après stages pour les agents allés en stage avec l’autorisation du ministère de la Fonction publique.
«6 mois après, le plan de régularisation donne 3 465 situations régularisées», a informé Édouard Mfoula Mbome précisant que 1683 situations concernent les reclassements et 1962 autres les recrutements. «Tous les secteurs de l’administration sont pris en compte. C’est un plan de régularisation progressif qui se poursuit et nous ferons le bilan d’ici la fin de l’année», a-t-il indiqué.
«6 mois après nous nous retrouvons à moins de 50% des résultats attendus et exactement à 38%», a pour sa part alerté Joël Ondo Ella. Le président du Comité de pilotage représentant les partenaires sociaux craint qu’à cette allure le résultat escompté à la fin décembre 2021 ne soit pas atteint. D’où son appel au gouvernement à aller un peu plus vite. «A ce jour, il est important que le gouvernement prenne toute la mesure possible», a-t-il déclaré.
Pour lui, régulariser les situations des agents publics permettra la mise en place d’un système de réconciliation entre l’agent public et l’administration. Ce qui, estime-t-il, permettra à l’agent public d’être efficace et productif. Il espère à juste titre que durant les 6 prochains mois, le résultat soit positif. «Si nous n’atteignons pas les 100%, qu’on atteigne au moins 95% pourquoi pas 98%», a-t-il dit.