Lancé le 28 juin dernier, le processus de désignation des congressistes devant prendre part au renouvellement des instances de l’Union nationale (UN) s’est achevé le 13 juillet avec la confection d’une liste de 650 délégués désignés sur l’ensemble du pays.
L’Union nationale s’achemine progressivement vers le renouvellement de ses instances dirigeantes, avec la fin de l’opération de désignation des délégués au congrès de ce parti de l’opposition, conformément aux articles 11 et 12 de ses statuts. Une démarche plutôt satisfaisante pour les militants, maintenus dans l’expectative depuis plus de six mois.
Il s’agit d’une liste électorale de 650 délégués dont 59 désignés membre de droit à savoir : les membres du bureau national, les parlementaires du parti, les militants du parti qui sont dans les exécutifs locaux (maires, maires adjoints, présidents et vice-président de conseil départemental)… Les 591 délégués issus des organes locaux sont désignés via une répartition proportionnelle au nombre de militants de la localité dans le fichier de référence.
«Les militants et responsables locaux de l’Union nationale ont eu jusqu’à ce jour mardi 13 juillet 2021, pour dresser pour chacune de leurs localités, la liste des congressistes devant participer à l’élection du nouveau Bureau national du parti. Cela s’est fait, de manière générale, dans le respect des prescriptions et des statuts du parti. Je me réjouis de la maturité politique de nos militants qui ont su, à cette occasion, souvent se dépasser pour éviter des écueils et privilégier la cohésion et l’unité de notre parti», a déclaré Paul-Marie Gondjout, dont la candidature était mal vue au dernier congrès, y compris par ses compagnons au sein du Bureau exécutif.
Au terme de cette première étape vers l’élection des futurs responsables nationaux du parti, le respect des dispositions des articles 11 et 12 des statuts par le bureau du congrès, laisse paraître pour Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, une lueur d’espoir d’unité et d’inclusion au sein de l’UN, souvent promue à une belle implosion. «Si nous considérons que le fondement premier chez nous c’est la démocratie, nous pouvons nous permettre de croire que ce processus d’élection en cours, permettra de cimenter l’unité de l’Union nationale, parce que cette désignation des déléguées faisait partir des exigences du dernier congrès et c’est ce que nous avons respecté», a-t-il confié.
Outre l’élection du président du parti pour le quinquennat à venir, le congrès extraordinaire prochain devra déboucher également sur le vote des vice-présidents, du secrétaire exécutif et des secrétaires exécutifs adjoints du parti.