Dans le cadre du premier volet du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal), le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des ressources hydrauliques s’est rendu dans la commune de Ntoum où devrait être réhabilité le château d’eau de Nzeng-Bourg et construit un nouveau château. Accompagné du représentant de la Banque africaine de développement (Bad) qui finance le projet, il a constaté que le chantier avance bien.
Quelques semaines après le lancement du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal), le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des ressources hydrauliques qu’accompagnait le représentant de la Banque africaine de développement (Bad) au Gabon, s’est rendu dans la commune de Ntoum où devrait être réhabilité le château d’eau de Nzeng-Bourg et construit un nouveau château d’eau.
«En réalité au-delà du château de Nzeng-Bourg qui sera réhabilité, nous sommes ici sur le site de l’une des entreprises qui a été retenue, Conduril, c’est sa base vie», a déclaré le ministre en charge des Ressources hydrauliques. Selon Alain-Claude Bilie-By-Nzé, c’est sur le site de cette base que sera construit un château d’eau neuf à Ntoum. «Il s’agit dans le cadre du Piaepal, d’améliorer la redistribution de l’eau et d’améliorer toutes les infrastructures qui contribuent à la distribution de l’eau», a-t-il précisé.
Les châteaux d’eau servira à la fois au stockage et au renforcement de la distribution d’eau, a-t-il souligné. «Sur ce site, on voit bien que toute la base vie est quasiment terminée» s’est-il réjoui faisant allusion aux espaces réservés au bureau du contrôle mais également à ceux prévus pour l’administration, les ingénieurs et les ouvriers de consigne sur site. «Tous les engins sont installés. Nous avons vu des containers déjà réceptionnés qui comprennent des canalisations qui seront posées de différents diamètres», a-t-il commenté. Mieux, a-t-il ajouté, «nous sommes totalement dans les délais et si tout va bien, dans quelques semaines, les travaux de construction, en tout cas la phase terrassement pour ce qui est du château d’eau neuf vont être engagés».
Une étude avant la réhabilitation pour le château d’eau de Nzeng-Bourg
Situé entre Nkok et Ntoum, le château de Nzeng-Bourg qui est à réhabiliter devrait d’abord faire l’objet d’une étude. Elle devrait permettre de mieux évaluer l’état de l’infrastructure afin de cerner les réhabilitations à effectuer. D’une capacité d’environ 1 000 m3, ce château d’eau fait partie des réservoirs les plus vieux du pays puisqu’ayant été installé dans les années 70 lors de la construction du réseau d’alimentation en eau potable de Libreville.
Ayant fonctionné pendant un temps, il a été déconnecté du réseau pour être pris en compte aujourd’hui, dans la nouvelle stratégie d’alimentation en eau potable du Grand-Libreville. «Je voudrai remercier le ministre d’Etat pour son implication personnelle et régulière. Toutes les semaines avec ses collègues, il vient et il constate les choses» a déclaré le représentant de la Bad. Selon Robert Masumbuko, «cette appropriation est la clé de la réussite de l’ensemble des projets que la banque est très honorée d’accompagner».
Projet de l’Etat gabonais financé par la Bad, le Piaepal devrait fournir de l’eau à 300 000 personnes supplémentaires à la fin des travaux qui dureront 32 mois. «Ce que nous avons indiqué à l’unité de coordination, c’est qu’au fur et à mesure de l’achèvement des chantiers, qu’on les rende déjà disponibles pour les populations», a informé Alain-Claude Bilie-By-Nzé, faisant allusion au premier volet des travaux.
Le deuxième volet, a indiqué le coordonnateur du projet, consistera à aménager des bassins versants de Libreville, un volet 3 destiné à alimenter en eau potable les 17 grandes villes du Gabon. «Les travaux dans leur ensemble, consisteront à renouveler les réseaux existant, plus de 150 km de canalisation. Ensuite, le renforcement des quartiers qui ont aujourd’hui des canalisations posées et où l’alimentation en eau potable n’est plus du tout correct, et des extensions des réseaux dans des zones du Grand-Libreville», a expliqué Gervais Nguémé Mba. «Les premiers 75 milliards de francs CFA que la banque a mis à disposition ne seront peut-être pas les derniers», a assuré Robert Masumbuko ravi de l’avancement des chantiers.