Après le fiasco de mai dernier en Afrique du Sud, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, représente le Gabon à la concertation des représentants des parlements nationaux africains à Rabat, au Maroc. Une rencontre qui vise à sortir le Parlement panafricain de la crise dans laquelle cette institution est plongée depuis le départ du Camerounais Roger Nkodo Dang.
Coups de pied, injures, contestations… la rencontre de Midrand en Afrique du Sud, il y a plus d’un mois, n’a pas donné une belle image des parlementaires africains qui tentaient en vain d’élire le successeur de Roger Nkodo Dang. Le Camerounais a effectué deux mandats de trois ans à la présidence du Parlement panafricain depuis 2015. Son remplacement est loin d’être une évidence, d’autant que certains députés souhaitent une rotation régionale des postes de direction au sein de l’institution.
Pour tenter d’apaiser les tensions et trouver des solutions de sortie de crise, la Chambre des Représentants du Maroc a initié une concertation à laquelle son président a convié Faustin Boukoubi qu’accompagnent des députés gabonais parmi lesquels Blaise Louembé, président de la commission des Affaires étrangères au palais Léon Mba. Au cours de son intervention à Rabat, le président de l’Assemblée nationale du Gabon n’a pas manqué d’évoquer l’épineuse question.
«La présente concertation vise à trouver les voies et moyens pour la solution salvatrice de sortie de crise et de restauration de la légitimité, de la sérénité et de la dignité pour un meilleur vivre ensemble. C’était la quintessence de l’intervention de l’honorable président Faustin Boukoubi», rapporte ce jeudi 8 juillet sur sa page Facebook, Blaise Louembé.
Le Parlement panafricain est l’assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe 55 pays. Sa première session inaugurale a eu lieu le 16 septembre 2004.