Le vendredi 18 juin dernier, la session criminelle 2021 s’est poursuivie au palais de justice de Lambaréné avec entre autres affaires, le procès de Guy-Noel Moussialy, Gabonais d’une trentaine d’années, rapporte le quotidien L’Union. L’accusé, après délibération de la cour, a été reconnu coupable de viol sur une personne particulierement vulnérable et à 10 ans de réclusion criminelle et à payer une amende d’un million de FCFA.
Les faits se seraient déroulés le 14 octobre 2018 à Kougouleu à quelques encablures de Lambaréné selon le quotidien L’Union. Ce jour-là, Guy-Noel Moussialy s’introduit au domicile de sa nièce attardée mentale, Candis Madjinou. Une fois dans la demeure, le mis en cause assouvit sa libido. Informé de la situation, Pau-Marie Nziengui Boussougou l’oncle et tuteur de la victime va porter plainte pour violence sexuelle et inceste sur une personne handicapée.
A la barre, l’accusé a reconnu les faits tout en relevant qu’il « avait consommé trop d’alcool » avant de se fondre en excuses auprès de la victime et ses parents. Au cours des débats contradictoires, le ministère public représenté par Romaine Venda Kambavo a requis la culpabilité de Guy-Noel Moussialy et a suggéré une peine de 10 ans de prison. Me Charles Henri Gey, l’avocat de la défense a quant à lui plaidé la culpabilité de son client tout en exhortant la Cour de faire preuve de clémence en accordant le pardon comme l’avaient déjà fait les autres membres de la famille.
Au terme de son procès, Guy-Noel Moussialy a été reconnu coupable de viol sur une personne particulierement vulnérable, tout en lui reconnaissant des cirsconstances atténuantes. En répression, l’accusé a été condamné par la Cour à 10 ans de réclusion criminelle ainsi qu’à payer une amende d’un millions de FCFA au titre des dommages et intérêts. Détenu depuis 2018, il lui reste 7 ans de plus à purger.