Réunis le lundi 28 juin dernier par visioconférence, le directeur général du Commerce, Jean François Yanda et la coordinatrice senior de la Zlecaf pour le compte du Centre du Commerce International (CCI), Aissatou Diallo, ont longuement échangé. Au menu, un programme de renforcement des capacités de tous les opérateurs impliqués dans la mise en œuvre de l’accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, effective depuis le 1er janvier dernier.
Dans l’optique de permettre aux opérateurs gabonais de disposer d’outils nécessaires à l’efficience de leurs activités dans la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (Zlecaf), la direction générale du commerce (DGC) et le Centre du Commerce International (CCI), ont décidé de s’unir. C’est le sens de la rencontre qui a eu lieu par visioconférence le 28 juin dernier, entre Jean François Yanda et Aissatou Diallo.
En effet, conscient du fait que « les hommes d’affaires n’ont pas été suffisamment sensibilisés sur la Zlecaf, et donc, ils ne comprennent pas vraiment dans le fond ce que cet accord peut leur apporter » comme l’a souligné un opérateur économique cité par nos confrères de l’Agence ecofin, la DGC et le CCI (agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies), ont donc décidé de miser sur ce programme de formation. Un programme qui devrait, à terme, faciliter leur entrée dans cette zone de libre échange.
Axée sur des thématiques allant des procédures d’exportation, aux règles d’origine, en passant par une meilleure connaissance de l’observatoire Africain du Commerce et surtout du e-commerce qui devrait être un aspect fondamental dans le cadre de cet accord, ce programme de formation financé par le CCI, devrait donc permettre de « mieux édifier » tous les acteurs impliqués.
Avec comme objectif final de permettre aussi bien aux décideurs politiques, au Comité National, aux différents organismes d’appui au secteur privé et aux opérateurs économiques, de mieux appréhender les différents aspects de la ZLECAf, ce programme devrait donc « contribuer à rassurer le secteur privé quant aux opportunités offertes par cet Accord » comme l’a d’ailleurs souligné Jean François Yanda.