Ces balises (des trackers fonctionnant via le satellite) seront placées sur chaque embarcation de pêche artisanale. 100 % d’entre elles en seront équipées. Il s’agit d’une première mondiale avec la technologie CLS (Collecte Localisation Satellites) et le logiciel Nemo qui permettra de suivre chaque pêcheur.
L’annonce officielle a été faite hier à l’occasion d’une cérémonie réunissant plusieurs ministres.
« Sur instructions du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, les balises des embarcations de pêche artisanale, 1ère mondiale avec CLS et le logiciel Nemo, permettront de suivre désormais chaque pêcheur », a indiqué sur son compte Twitter le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, qui a piloté le dossier.
« Cela fournira d’énormes quantités de données pour nous permettre d’améliorer la gestion des pêches et préserver les 20 aires marines protégées du Gabon », a réagi avec enthousiasme, également sur Twitter, le ministre de l’Environnement Lee White qui participait à la cérémonie.
Le Gabon, champion africain de la protection de la biodiversité
Cette initiative conforte la position du Gabon comme leader africain en matière de protection de l’environnement, qu’il s’agisse des forêts ou de la biodiversité. Récemment, la Norvège a indiqué qu’elle verserait 17 millions de dollars au pays pour la protection de ses forêts. Au même moment, un gorillon issus de parents élevaient dans des parcs zoologiques avant d’être réintroduits en milieu naturel naissait en pleine nature. Il s’agit là aussi d’une première mondiale.
Lors de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain à Glasgow (Ecosse), le Gabon sera l’un des pays les plus attendus. Il a d’ailleurs été désigné à cette occasion chef de file des négociateurs africains. « Pas un hasard » pour reprendre la formule utilisée cette semaine par le porte-parole de la Présidence, Jessye Ella Ekogha.