Six mois après avoir réexaminé la faisabilité des 11 projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, et l’élaboration du calendrier de mise en œuvre pour la période 2021-2025 ; le processus de concrétisation de ces projets est sur les rails selon le comité technique de suivi de la mobilisation des financements.
La mise en œuvre des quatre axes stratégiques du Programme économique régional (PER) est sur de bons rails, selon le comité technique de suivi de la mobilisation des financements et de la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires de la Cemac. Ce comité s’est réuni du 25 au 28 mai dernier à Douala au Cameroun, pour évaluer l’état d’avancement de ces projets depuis la table ronde de Paris. Il s’agit de la facilitation du transport et des échanges ; la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications ; le renforcement d’un marché commun ; le capital humain.
Selon le secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières (Pref-Cemac), Pr Michel-Cyr Djiena Wembou, les membres du Comité technique ont relevé les avancées dans la mise en œuvre de deux premiers chantiers en phase de démarrage. «Grâce au suivi constant mené par le Comité Ad Hoc de Suivi avec l’appui de la Commission de la Cemac, de la BAD, de la BDEAC, de la BEAC et de la Banque Mondiale, le processus de mise en œuvre des projets intégrateurs de la Cemac connaît, pour la première fois dans la sous-région, une évolution satisfaisante dont il convient de s’en féliciter», assure le secrétaire permanent du Pref-Cemac, Michel-Cyr Djiena Wembou.
En effet, sur les douze projets prioritaires présentés à la table ronde de Paris, deux sont déjà en phase de démarrage, moins d’une année après la tenue de la table ronde. Il s’agit du projet d’interconnexion des réseaux électriques Cameroun-Tchad dont le financement a été bouclé dès l’ouverture de la table ronde par la BAD, la Banque Mondiale et le Cameroun, et du projet de construction de l’Université inter- États Congo-Cameroun dont les deux pays ont entrepris d’accomplir les diligences requises pour le lancement de la partie congolaise du projet.
Outre ces deux projets qui devraient donc bénéficier du soutien total de la communauté pour arriver à leur terme, il convient de considérer également les trois autres projets intégrateurs en pleine restructuration en vue de leur construction au plus tard en 2024. Il s’agit du projet d’aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques associées (Cameroun, Congo, Gabon, RCA), celui de la construction du port sec de Béloko sur le corridor Douala-Bangui et enfin du projet de la construction du port sec de Dolisie, au Congo, sur le corridor Gabon – Congo.
Selon les membres du comité technique de suivi, cette troisième réunion a permis aux représentants des États, aux experts de la BAD, de la BEAC, de la Banque Mondiale, de la Commission de la Cemac et du PREF-Cemac de faire le point détaillé sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de chacun des onze projets intégrateurs et les difficultés rencontrées, préciser les montants, les types de financements confirmés et formulés des recommandations en vue de l’accélération du processus d’exécution de ces projets ; aussi bien par les États membres que par les bailleurs et les investisseurs privés.