Quelques jours après avoir appelé à « un rassemblement le plus large possible pour poursuivre la voie en faveur de l’alternance », le leader du RPM estime qu’il est le mieux placé pour conduire l’opposition lors de la prochaine élection présidentielle.
Alexandre Barro Chambrier en est convaincu. Son tour est venu.
En début de semaine, l’ancien baron du PDG devenu opposant a levé un coin du voile sur ses intentions.
Tout en appelant à « un rassemblement le plus large possible pour poursuivre la voie en faveur de l’alternance », il estime qu’il est le mieux placé pour pouvoir l’incarner.
« Ce n’est pas lui faire offense que de dire que Jean (Ping) est trop âgé pour pouvoir se représenter. En 2023, il aura 81 ans. Compte tenu des évolutions rapides à la fois technologiques et sociologiques du pays, il faut un homme plus jeune pour porter le changement », a confié Barro Chambrier, 63 ans cette année, à quelques uns de ses proches.
Le patron du RHM écarte par ailleurs l’hypothèse d’une candidature de l’un ou l’autre des membres du Collectif Appel à agir. « L’union est nécessaire pour pouvoir l’emporter. Appel à agir est un collectif d’activistes. Mais être acteur politique, c’est autre chose. Il faut un certain tempérament et un minimum d’expérience », a indiqué l’opposant.
Entre la vieillesse d’un côté (Jean Ping) et la jeunesse de l’autre (Appel à agir), Alexandre Barro Chambrier semble déterminé à incarner la troisième voie. Reste pour lui le plus difficile : convaincre une opposition émiettée ou les querelles d’égo le disputent aux ambitions personnelles.